Wretman Estate est la plus grande agence immobilière scandinave en France, avec 8 bureaux dans le Sud de la France, avec 50 membres d’équipe, Wretman Estate représente les acheteurs et les vendeurs de St-Tropez à la frontière italienne.
Ci-dessous, une interview avec le co-fondateur de Wretman Estate, Filip Wretman, et Riviera Radio :
- Question : Alors Filip, comment s’est passé le marché de l’immobilier cet été ?
Réponse :
Eh bien pour Wretman Estate cet été, nous avons remarqué que le marché français, tant local que national, a continué à être dynamique. Ceci a été combiné avec le retour des étrangers depuis l’assouplissement des restrictions sanitaires. L’été a donc été très intense pour nous. Pour vous donner une idée, nous avons eu 42 offres acceptées au cours du mois d’août, ce qui est pour nous un record.
Et cette tendance semble s’étendre à l’ensemble du pays. En effet, selon la FNAIM, la Fédération Nationale de l’Immobilier, nous pourrions nous diriger vers une année record en France en nombre total de ventes, avec peut-être 1,1M à 1,2M de logements vendus en 2021. La France n’est pas le seul pays à connaître cet effet, puisque de nombreux pays européen voient leur marché immobilier en plein essor cette année.
Un petit bémol, cependant, à cette analyse positive, est que même si nous voyons les étrangers revenir, ils ne sont peut-être pas encore revenus en aussi grand nombre. Tous les types de maisons à vendre ne se portent pas aussi bien.
- Question : Y aura-t-il un impact sur les prix de l’immobilier ?
Réponse :
Comme je l’avais mentionné il y a quelques semaines, un problème actuel pour nos agences est le manque de nouveaux logements à vendre. Donc, si vous combinez moins d’offres avec plus de demande, vous obtenez automatiquement un effet positif sur les prix. Les récentes statistiques nationales indiquent une augmentation des prix de près de 9 % pour les maisons et de 5,5 % pour les appartements au cours des 12 derniers mois. Donc oui, en effet, les prix augmentent un peu en général, même si tous les types de logements ne bénéficient pas de cette forte demande.
- Question : Alors, à votre avis, sur quoi devons-nous garder l’œil ?
Réponse :
Il y a un certain nombre d’indicateurs que nous devons surveiller, comme l’inflation ou même les prix des matières premières. De plus, comme les aides gouvernementales aux entreprises vont bientôt être réduites, les entreprises qui étaient au bord du gouffre à cause de la pandémie pourront-elles survivre ? L’économie pourra t-elle tenir le coup et se redresser ? Nous parlons d’une croissance économique de 6 à 7 % cette année, ce qui est fantastique, mais ceci est comparé au piètre résultat de l’année dernière. Je suis donc à la fois optimiste et un peu prudent.
D’un autre côté, je pense que la tendance actuelle, qui consiste à viser un meilleur logement avec peut-être plus d’espace extérieur et de verdure, va se poursuivre. N’oubliez pas que le télétravail se démocratise dans la plupart des entreprises, ainsi, la tendance à quitter les grandes villes comme Paris pour s’installer dans notre région se démocratise. Notre région est également plus proche pour de nombreux Européens du Nord que les côtes espagnoles et/ou portugaises. Je pense donc que nous bénéficirons de cette proximité qui permet aux gens de venir en voiture si les transports aériens leurs en empêchent.
- Question : Comment envisagez-vous l’avenir ?
Réponse :
Je commence à penser que le pire de la pandémie est derrière nous. Du moins, je l’espère. Nous pouvons donc nous attendre à un automne et un hiver plus normal en termes de voyages. Et comme de nombreux Européens du Nord aspirent à profiter d’un peu de soleil bien mérité après être restés si longtemps bloqués dans leur propre pays, espérons qu’ils reviendront en plus grand nombre et de manière régulière. Mais nous gardons en tête que la priorité pour nos clients est de rechercher un meilleur habitat, avec peut-être plus d’espace extérieur et de verdure.
Notre objectif est donc d’accroître notre portefeuille de maisons à vendre afin de répondre à cette demande actuelle.